Sous l’impulsion de la sénatrice Muguette Dini, le projet de création de plusieurs maisons de naissance en France doit être discuté à la fin du mois. Déjà présent dans plusieurs pays européens, le principe est soutenu par le Collège National des Gynécologues-Obstétriciens.
Le principe des maisons de naissance
Les maisons de naissance sont des espaces prévus pour des accouchements plus naturels, inclus dans des hôpitaux ou bien complétement indépendants. Simplement équipées d’un lit, parfois d’une baignoire et d’un matériel médical de secours situé à l’extérieur de la pièce, les maisons de naissance offrent donc à celles qui le souhaitent de donner la vie dans un cadre moins aseptisé, sous la surveillance professionnelle d’une sage-femme, bien entendu. Les maisons de naissance s’adressent donc aux femmes dont la grossesse ne présente aucun risque, leur permettant d’accoucher sans avoir recours aux assistances et médicaments. En effet, selon la sénatrice, l’accouchement est actuellement « surmédicalisé », pouvant créer une « frustration »chez certaines femmes qui peuvent avoir l’impression de ne pas contrôler l’événement. Autre avantage des maisons de naissance, leur coût est très intéressant, puisqu’un accouchement reviendrait à 600€, contre 1300 à 3000€ en temps normal. Une baisse qui s’explique par un personnel moindre et des médicaments moins nombreux.
Les maisons de naissance présentent-elles des risques ?
Dans le cadre d’un accouchement « naturel », les risques de complications sont toujours présents et il est dans ce cas nécessaire de réagir vite et avec le matériel approprié. Hors, dans le principe des maisons de naissance, les compétences et l’équipement ne sont pas présents. Pour contrer ces risques non négligeables, le texte de loi proposé impose que les maisons de naissance soient intégrées à des maternités, permettant, le cas échéant, de réagir au plus vite et efficacement. Source : Grazia