Une étude américaine avait déjà ouvert la voie, et une autre étude menée cette fois à l’Institut Norvégien de Santé Publique vient de confirmer le résultat : l’acide folique (ou vitamine B9) aiderait à diminuer les risques d’autisme.
Un étude menée sur plus de 80 000 enfants
Le Professeur Pal Suren a mené son étude sur 85 176 enfants nés entre 2002 et 2008 afin de prouver que l’acide folique a bel et bien un impact sur le développement de l’autisme. Il en ressort que la proportion d’autisme était de 0,21% dans le groupe des enfants avec des mères n’ayant pas pris de vitamine B9, et de seulement 0,10% pour le groupe avec acide folique. Un risque 40% plus faible donc lorsque les mères ont pris de la vitamine B9.
L’action de l’acide folique
Déjà conseillée pour lutter contre les malformations fœtales, la vitamine B9 agit sur le tube neural de l’enfant, en venant le protéger pour un développement normal. En effet, l’autisme est en général lié à une mauvaise fermeture de ce tube neural. Les chercheurs norvégiens à l’origine de cette étude expliquent que l’acide folique doit être pris un mois avant la conception de l’enfant et durant les deux premiers mois de la grossesse. La prise de vitamine B9 en milieu ou fin de grossesse est étant inutile. Source : E-Santé