Durant les premières années de sa vie, l’enfant a des besoins nutritionnels croissants et une alimentation adaptée à son développement lui permettra d’avoir toutes les forces et vitamines nécessaires à cette étape de la vie.
Les légumes : un apport de vitamines C et E
Dès 5 mois, l’enfant peut commencer à manger des légumes, que vous pourrez mixer et mélanger au biberon pour un des repas de la journée. Augmentez régulièrement les doses, pour un maximum de 130 grammes par repas à 7 mois. Privilégiez en premier lieu la carotte, la courgette, le potiron ou encore les haricots verts. A 8 mois, les légumes (toujours les mêmes) peuvent être présents à tous les repas pour une quantité de 150 grammes auxquels vous pouvez ajouter un peu de beurre ou d’huile. Entre 9 et 12 mois, il est temps d’ajouter des légumes à l’ alimentation de l’enfant, crus ou mixés : artichauts, petits pois, chou-fleur, betterave, poivron, aubergine… Après 1 an, les crudités peuvent faire leur apparition et les légumes sont toujours présents le midi et le soir. Cependant, pour ceux dits « secs » (lentilles, haricots blancs,…) il faudra attendre 1 an et demi.
Les fruits : pour une meilleure alimentation
A partir de 5 mois, l’enfant peut goûter ses premiers fruits mixés dans son biberon pour le goûter avec une quantité avoisinant les 100 grammes. Dès 7 mois, des fruits deux fois par jour sont conseillés avec l’introduction des fraises, des cerises ou encore des oranges. Mélangés dans le biberon, crus et pelés ou bien directement sous forme de jus, les fruits participent à la croissance de l’enfant. Puis, après un an, tous les fruits sont adaptés à l’alimentation de bébé, à chaque repas, sauf pour ceux présentant des risques d’allergie (kiwi, goyave, amande, papaye,…) qui sont préconisés après 18 mois.
Les féculents : principale source d’énergie
Très riches en calories, les féculents (riz, pâtes, blé, semoule,…) peuvent être placés dans l’alimentation de l’enfant de manière progressive. Dès 6 mois, la purée de pomme de terre peut être donnée à l’enfant, associée au riz et aux pâtes. Trois mois plus tard, les féculents sont limités à 50 grammes par jours, puis à 100 grammes après la première année.
La viande : fer, zinc et vitamines B
Il faut attendre 6 mois pour commencer à donner de la viande à l’enfant, et pas plus d’une fois par jour, de préférence le midi et cuisinée sans matière grasse et bien mixée. Au départ, la viande doit être maigre (poulet, dinde, steak,…). Après 8 mois, il est possible de passer à 20 grammes le midi, ou le soir, et d’introduire le porc et l’agneau. De la viande une fois par jour est conseillé jusqu’à 3 ans et la portion est limitée à 20 grammes la première année, 30 grammes à 2 ans et 50 grammes à 3 ans.
Le poisson : sélénium, iode, fluor et oméga 3
Comme la viande, le poisson doit faire son apparition à 6 mois. Les repas de l’enfant doivent alterner entre viande et poissons blancs. A partir de 8 mois, la quantité est toujours identique (2 à 4 cuillères à café dans le biberon) mais la sardine et le maquereau peuvent être ajoutés. Jusqu’à 1 an, seulement 20 grammes de poisson par jour sont conseillés, part qui doit être augmentée jusqu’à 3 ans au même rythme de la viande. Source : Plurielles