Ils sont très répandus et de plus en plus présents, et pourtant, consommés trop tôt, les laits végétaux ou non-bovins présentent de graves risques pour le développement de l’enfant.
Des laits dangereux s’ils sont mal consommés
Les laits végétaux (soja, amandes, riz,…) et non-bovins (chèvre, brebis,…) sont de plus en plus choisis par les parents face à certaines allergies ou intolérances de leur enfant. Mais l’Agence Nationale de Sécurité de l’Alimentation (ANSES) tire la sonnette d’alarme : ces laits ne sont absolument pas adaptés aux besoins nutritionnels de l’enfant pour sa première année. En effet, c’est durant cette période que sa croissance est la plus forte et la plus importante, il est donc impératif de lui fournir une alimentation de qualité capable de combler les besoins de son corps. L’ANSES tient donc à informer tous les parents que les laits végétaux et non-bovins ne doivent pas être donnés au bébé avant un an, même de manière occasionnelle.
Des conséquences graves sur la santé de l’enfant
Cette mise en garde est justifiée face aux lourdes conséquences d’une consommation de ces laits avant l’âge d’un an. Plus la consommation est importante, plus les risques sont grands et peuvent mener jusqu’à la mort du nourrisson. De nombreux bébés sont ainsi hospitalisés et sont dans un état grave, certains ayant contracté la maladie de Kwashiorkors liée à un manque de protéines. Cette maladie, rappelle un médecin, est normalement inimaginable dans un pays développé. Les enfants qui en souffrent présentent ainsi un retard de croissance, des troubles digestifs, des œdèmes sur plusieurs parties du corps,… Nous vous rappelons, selon les prescriptions de l’ANSES, que seul le lait maternel est adapté aux besoins nutritionnels de l’enfant pour sa première année, ainsi que les laits de 1er et 2e âge. De plus, un régime alimentaire sain (pendant et après la grossesse), pour la mère et l’enfant, est primordial. Sources : aufeminin, doctissimo