La consommation de café n’était déjà pas encouragée durant la grossesse, mais une récente étude de l’INSERM publiée début août vient confirmer l’aspect néfaste de la caféine dans le développement du fœtus et de l’enfant.
Les conditions de l’expérience
Afin de pouvoir observer les effets d’une consommation normale de café (3 tasses par jour), les chercheurs ont reproduit les conditions d’une grossesse humaine sur des souris attendant des petits. Durant 20 jours, les souris ont ainsi ingéré du café pour que les chercheurs puissent observer les effets de la caféine : « On ne peut évidemment pas directement extrapoler ces conclusions sans prendre en compte les différences de développement et de maturation entre les espèces. Néanmoins, il s’agit d’une première preuve de concept »a ainsi rapporté le communiqué de presse de l’étude.
Les conséquences de la nicotine durant la grossesse
Au terme de l’étude, les spécialistes ont pu remarquer que les souriceaux nés d’une femelle ayant consommé de la caféine durant la grossesse avaient plus de chances de souffrir d’épilepsie. Autre effet secondaire visiblement lié à la caféine, une fois adultes, les souris présentent également des difficultés de mémoire. Des lacunes liées à un ralentissement de la migration des neurones GABA dans le cerveau, entraînant « une plus grande excitabilité cellulaire » et issues de la caféine. Les responsables de l’étude ont précisé que des tests plus poussés devraient être engagés, sur des singes puis des femmes, afin « d’évaluer, à court et à long terme, les conséquences sur les nouveau-nés de la caféine ingérée pendant la grossesse et l’allaitement ». Source : news-environnement.com